L’ile de Jersey a limit é la p ê che de loisir du bar au pêcher relâcher pour 2017.
- Détails
- Publié le samedi 12 août 2017 08:30
Pêche du bar : Les pêcheurs de loisir en colère!
- Détails
- Publié le dimanche 22 janvier 2017 10:30
Pêche du bar : les mesures 2017 provoquent colère et exaspération…
- Détails
- Publié le mardi 20 décembre 2016 12:30
Suite à notre rencontre avec les responsables de la Commission pêche européenne à Bruxelles et aux propositions qui s’en sont suivies, un vent d’espoir régnait au sein des plaisanciers. C’était sans compter avec l’obstination aveugle des ministres européens qui ont préféré satisfaire quelques revendications partisanes au détriment de la ressource et de l’intérêt général. Saluons toutefois l’interdiction de toutes pêches au filet ciblant le bar et le maintien d’une fermeture pour repos biologique visant à protéger l’espèce à une période où elle est très vulnérable. Notons aussi la possibilité octroyée aux pêcheurs de loisir pratiquant dans les zones situées au sud du 48ème parallèle de pêcher 5 bars par jour et par pêcheur.
Alors pourquoi une telle disparité avec la zone nord où les pêcheurs de loisir ne pourront pêcher qu’un bar par jour et par pêcheur et uniquement au second semestre ! Tout cela est profondément injuste et incohérent. La Commission l’avait très bien compris et avait proposé la mise en place d’un quota mensuel de 10 bars par pêcheur sur toutes les zones. Lors de son passage sur le Nautic, nous avons remis au Secrétaire d’Etat à la mer une lettre par laquelle nous lui demandions de soutenir avec la plus grande détermination les propositions de la Commission. On sait aujourd’hui ce qu’il en est advenu et le manque de considération que le Ministre nous a manifesté sur ce dossier. Nous tenons à dire à M. Vidalies qui clame aujourd’hui sa satisfaction que les pêcheurs de loisir français sont profondément mécontents et ont le sentiment d’avoir été oubliés.
Il nous reste comme vous pouvez le constater encore beaucoup d’efforts à faire pour convaincre nos élus et nos gouvernants. Nous venons d’adresser au premier ministre un courrier lui demandant de nous recevoir pour évoquer avec lui une situation qui met clairement en péril notre activité et étudier avec ses services la mise en place expérimentale, pour le second semestre 2017, d’un suivi mensuel de captures comme préconisée par la Commission européenne… Parallèlement nous allons continuer à travailler pour 2018 avec les instances européennes en espérant enfin des mesures adaptées à la pêche de loisir en mer et pérenniser ainsi une activité dont le poids économique et sociologique n’est plus à démontrer.
Vous pouvez compter sur la FNPPSF, avec l’aide des autres membres de l’EAA et la participation active de l’EFFTA, pour continuer à mener ce combat avec détermination et pugnacité ! A noter au passage les commentaires élogieux de l’ensemble de la presse spécialisée qui salue l’implication de notre fédération dans ce dossier.
La période électorale qui s’annonce sera aussi l’occasion de faire entendre notre exaspération et notre souhait de voir enfin la pêche de loisir mieux considérée par nos élus. Nous avons enregistré quelques avancées qui ne se sont pas avérées suffisantes mais qui préfigurent des lendemains plus propices.
Ensemble il nous faut persévérer et nous rassembler encore davantage. La route est longue et parsemée d’embûches. Nous progressons même si les résultats à court terme ne sont pas à la mesure de nos espérances et de nos efforts.
Communiqué FNPPSF du 17 décembre 2016.
Pêche du bar : Propositions de régulation de la commission européenne
- Détails
- Publié le samedi 29 octobre 2016 17:05
Propositions de la commission (texte intégral en français)
A la lecture des propositions émanant de le la Commission européenne, nous constatons avec beaucoup de satisfaction que la pêche de loisir est enfin prise en compte par les instances européennes. La FNPPSF avec le concours de l’EAA et de l’EFTTA a su mettre en évidence le poids économique et sociologique considérable engendré par la pêche en mer de loisir en Europe comme en France (voir les vidéos à ce sujet sur notre site fnppsf.fr). Nous avons aussi pu montrer que notre activité s’inscrivait parfaitement dans une logique de pêche durable. Nous tenons à remercier les membres de la commission pêche européenne pour leur objectivité et l’écoute qu’ils nous ont manifestées.
Sur la base du poids économique et sociologique, les pêcheries aux prélèvements limités utilisant des hameçons et des lignes devraient donc être autorisées. Une période de repos biologique devrait être instaurée en février et mars (No Kill uniquement). Pour les autres mois, le prélèvement de la pêche de loisir serait limité à 10 bars par mois et par pêcheur. Ces propositions de mesures doivent bien sûr être confirmées par le Conseil des Ministres de la Pêche Européen qui se tiendra en décembre.
Quelques extraits du document de la commission concernant les mesures relatives au bar :
« L'évaluation du CIEM du stock de bar dans la Manche, la mer Celtique, la mer d’Irlande et la mer du Nord méridionale continue de faire état d’une tendance à la baisse. Ce résultat n'a rien de surprenant dans la mesure où il faut entre 4 et 7 ans pour que les mesures de rétablissement produisent leurs effets et soient prises en compte dans l’évaluation. Il existe une première indication d’une hausse du recrutement. L’objectif immédiat des mesures de gestion reste le même, à savoir protéger les frayères et réduire autant que possible les autres sources de mortalité. Les débarquements ont fortement baissé en 2015 et 2016, mais il convient néanmoins de renforcer les mesures en place et de poursuivre leur application. »
« Selon des avis scientifiques, le bar (Dicentrarchus labrax) dans la mer Celtique, la Manche, la mer d'Irlande et la mer du Nord méridionale (divisions CIEM IV b et IV c, et VII a, VII d-VII h) reste dans un état très préoccupant et le stock continue de décliner. Les mesures de conservation visant à interdire la pêche du bar devraient donc être maintenues dans les divisions CIEM VII a, VII b, VII c, VII g, VII j et VII k, à l'exclusion des eaux situées à moins de 12 milles marins des lignes de base relevant de la souveraineté du Royaume-Uni. Les frayères de bar devraient être protégées en continuant à limiter les captures commerciales en 2017. Sur la base des incidences sociales et économiques, les pêcheries limitées utilisant des hameçons et des lignes devraient être autorisées, tout en prévoyant une fermeture pour protéger les frayères. De plus, en raison de prises accessoires accidentelles et inévitables de bar par les navires utilisant des chaluts de fond et des sennes, de telles prises accessoires devraient être limitées à 1 % en poids du total des captures d'organismes marins détenues à bord. Les captures de la pêche récréative devraient être restreintes au moyen d'une limite mensuelle. »
« 1. Il est interdit aux navires de pêche de l'Union de pêcher du bar dans les divisions CIEM VII b, VII c, VII j et VII k, de même que dans les eaux des divisions CIEM VII a et VII g situées à plus de 12 milles marins des lignes de base relevant de la souveraineté du Royaume-Uni. Il est interdit aux navires de pêche de l'Union de détenir à bord, de transborder, de transférer ou de débarquer du bar capturé dans cette zone.
2. Il est interdit aux navires de pêche de l'Union de pêcher du bar et de détenir à bord, de transborder, de transférer ou de débarquer du bar capturé dans les zones suivantes:
a) dans les divisions CIEM IV b, IV c, VII d, VII e, VII f et VII h;
b) les eaux situées à moins de 12 milles marins des lignes de base relevant de la souveraineté du Royaume-Uni dans les divisions CIEM VII a et VII g ».
Communiqué FNPPSF
Port-Diélette: Conseil d'administration du Comité Départemental Manche de la Pêche de Loisir en mer.
- Détails
- Publié le samedi 29 octobre 2016 10:00