COMITE 50-FNPP DE LA PECHE MARITIME DE LOISIR

Catégorie : Réglementations applicables à la pêche maritime de loisir

Dans cette rubrique vous trouverez toutes les réglementations applicable à toutes les formes de pêches maritimes de loisir, ces réglementations sont édictées à tous les niveaux et par différents organismes
Union Européenne pour les espèces sous quota
France par différents ministères
Région Manche Est – Mer du Nord

  • 1er mai

    fermeture des ormeaux

    ouverture du lieu jaune (colin,merlu) nom scientifique Pollachius pollachius

  • Modification 2025 – Division 240

    Division 240 : changements sur le matériel obligatoire à bord

     1. Coupe-circuit : le port du coupe-circuit est obligatoire pour le pilote à bord des bateaux à moteur hors-bord avec commande à la barre ou en déporté ou sur les véhicules nautiques à moteurs. Le coupe-circuit doit être relié au poignet, à la jambe ou à l’équipement de flottabilité du conducteur lorsque le moteur est allumé. Avant tout déplacement du conducteur sur le bateau, le moteur doit être éteint ou placé au point mort pour garantir que l’hélice ne peut tourner. Un second coupe-circuit doit être facilement accessible à bord et son emplacement doit être connu de tous les passagers. Il permet de redémarrer le moteur si nécessaire, par exemple : pour récupérer le pilote à la mer, si celui-ci chute.

    2. EIF : un équipement individuel de flottaison est un dispositif permettant à une personne de flotter plus facilement en cas de chute dans l’eau. Il doit être adapté à la morphologie des utilisateurs. L’EIF doit porter un marquage « CE » ou « barre à roue ». La classification des EIF est désormais alignée sur la norme NF EN ISO 12402, avec trois niveaux de performance : 50, 100 et 150. Quelle que soit la distance d’éloignement d’un abri, les enfants de 30 kg maximum doivent porter un EIF de niveau de performance 100.

     3. Compas magnétique : équipement obligatoire à bord des navires, le compas magnétique est un instrument de navigation qui indique le nord grâce à un système d’aiguilles aimantées. Il permet aux plaisanciers de se repérer en mer et de maintenir un cap précis. Cet outil est essentiel pour naviguer en toute sécurité, en cas de panne des systèmes électroniques. Il doit être étanche, fixé au navire (temporairement ou en permanence) et visible depuis le poste de conduite. Il doit être indépendant de toute source d’énergie, inclure un éclairage, afficher le cap au poste de barre, être de classe A ou B et correctement compensé (Article 5 de l’arrêté du 11/10/2024).

    4. Harnais de sécurité et longe : le harnais et sa sauvegarde (longe) doivent s’attacher à une ligne de vie ou un point d’accrochage sur le navire. Ces points n’ont pas besoin d’être exclusivement dédiés à cet usage.

     5. Sécurité VHF Tout navire équipé d’une radio VHF (fixe ou portable) doit rester à l’écoute du canal 16 lorsqu’il est en mer, en complément de la veille visuelle et auditive permanente (selon la règle 5 du règlement international). (Article 7 de l’arrêté du 11/10/2024).

    6. Location ou prêt Une nouvelle annexe, la 240-A.6, met en place un modèle de déclaration préalable pour les navires et véhicules nautiques à moteur proposés à la location ou au prêt. Cette déclaration doit être présente à bord de l’embarcation.

     7. Obligations relatives à l’équipement néoprène pour les véhicules nautiques à moteur (jet-ski) Pour les véhicules nautiques à moteur conçus pour une seule personne (jet-ski), la navigation est limitée à 2 milles d’un abri. Pour ceux pouvant embarquer plusieurs personnes, elle est limitée à 6 milles d’un abri. Quelle que soit leur distance d’un abri, y compris à moins de 300 m de celui-ci, tous les pratiquants doivent porter en permanence un équipement néoprène (short, shorty ou combinaison intégrale) d’une épaisseur minimale de 2 millimètres. Cet équipement vise à prévenir les risques de blessures dues au jet de la turbine en cas de chute à l’arrière du véhicule.

    Merci au CPAG Granville pour se condenser de la réglementation.

  • Nouvelle règlementation Française pour la pêche de loisir du lieu jaune et du homard

    Il fallait s’y attendre , alors que l’Union Européenne ne proposait pas pour le lieu jaune de changement en 2025 pour la pêche de loisir en zone CIEM7, notre gouvernement est plus restrictif !

    La carte des zones CIEM qui concernent le les côtes Françaises :

    Arrêté du 24 décembre 2024 réglementant la pêche de loisir du lieu jaune (Pollachius pollachius) en zone CIEM 7 et en zone CIEM 8

    Arrêté du 24 décembre 2024 modifiant l’arrêté du 26 octobre 2012 modifié déterminant la taille
    minimale ou le poids minimal de capture des poissons et autres organismes marins (pour une
    espèce donnée ou pour une zone géographique donnée) effectuée dans le cadre de la pêche
    maritime de loisir, concerne le lieu jaune et le homard :

    En résumé si le projet de règlement UE est voté en l’état, en prenant en compte les arrêtés Nationaux plus restrictifs, pour la pêche de loisir dans le département de la Manche (zones CIEM7D et 7E) en 2025 :


    Pour le bar :

    • Du 1 février au au 31 mars 2024:
    • Seule la capture de bar européen à la canne ou à la ligne à main suivie d’un relâcher est autorisée;
    • Il est interdit de détenir, de transférer, de transborder ou de débarquer du bar européen capturé dans cette zone
    • En janvier et du 1° avril au 31 décembre 2024:
    • Seuls deux spécimens de bar européen par pêcheur et par jour peuvent être capturés et détenus
    • La taille minimale de conservation pour le bar européen est 42 cm , le marquage est obligatoire.
    • Les filets fixes ne sont pas utilisés pour capturer ou détenir le bar européen.
    • Le paragraphe 5 s’applique sans préjudice de mesures nationales plus strictes concernant la pêche récréative

    Pour le lieu jaune :

    • La pêche de loisir du lieu jaune (Pollachius pollachius) est autorisée dans les eaux françaises de la
    • zone CIEM 7 et 8 dans les conditions suivantes :
    • a) Un maximum de deux spécimens de lieu jaune (Pollachius pollachius) par pêcheur et par jour peuvent être
    • capturés et détenus ;
    • b) Aucun spécimen de lieu jaune ne peut être capturé et détenu du 1° janvier au 30 avril.
    • La pratique du pêcher-relâcher du lieu jaune (Pollachius pollachius) est interdite dans les zones CIEM
    • 7 et 8.
    • La taille minimale de capture pour le lieu jaune est de 42cm, le marquage est obligatoire.

    Pour le homard :

    • La taille minimale de capture pour le homard est de 9cm longueur céphalothorax, le marquage est obligatoire.

  • Extrait du projet de règlement Européen pêche 2025-2026 concernant le bar et le lieu jaune

    Ce n’est qu’une proposition de la commission Européenne de la pêche en mer , elle sera amendée ou ce qui est fort probable lors du Conseil de Ministres Européens de la Mer .

    En attendant la parution au Journal Officiel de l’Union Européenne courant janvier 2025, le règlement 2024 s’applique , à savoir qu’au 1° janvier la pêche du lieu sera fermée à la pêche de loisir , la pêche du bar reste autorisée jusqu’au 31 janvier à raison de deux bars par jour et par pêcheur (42cm avec coupe de la nageoire caudale inférieure dès la mise à bord)

    Ci-dessous le lien vers les articles 10 à 12 qui concernent la pêche du bar et du lieu jaune:

  • Réglementation Bracelet de sécurité

    MINISTÈRE DU PARTENARIAT AVEC LES TERRITOIRES ET DE LA DÉCENTRALISATION

    Arrêté du 11 octobre 2024 portant modification de l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires (divisions 240, 244) NOR : PTDM2426717A

     La ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation, Vu le décret no 84-810 du 30 août 1984 modifié relatif à la sauvegarde de la vie humaine en mer, à la prévention de la pollution, à la sûreté et à la certification sociale des navires ;

    Vu l’arrêté du 23 novembre 1987 modifié relatif à la sécurité des navires et à la prévention de la pollution ; Vu l’avis de la commission centrale de sécurité en date du 3 avril 2024 et du 5 juin 2024, Arrête : Art. 1er.

     – La division 240 de l’arrêté du 23 novembre 1987 susvisé est modifiée conformément aux dispositions des articles suivants du présent arrêté.

     Art. 2. – Au III de l’article 240-1.02 « Définitions », l’alinéa suivant est ajouté après le 10 : « 11. Navire à moteur : tout navire autre que les embarcations définies aux alinéas 1 à 10 ci-dessus. »

    Art. 3. – A l’article 240-2.01 « Dispositions générales » :

    1. A l’alinéa 6, l’expression : « les enfants de 30 kg maximum disposent d’un EIF de 100 N de flottabilité, quelle que soit la distance d’éloignement d’un abri. » est remplacée par : « les enfants de 30 kg maximum disposent d’un EIF de niveau de performance 100, quelle que soit la distance d’éloignement d’un abri. » ;

     2. L’alinéa 7 est remplacé par les dispositions suivantes : « 7. A bord des navires à moteurs de propulsion hors-bord avec commande à la barre ou en déporté, ainsi qu’à bord des véhicules nautiques à moteurs, lorsque ces navires ou véhicules nautiques à moteur en sont équipés, en application des règlementations nationales ou européennes applicables à leur date de construction, le dispositif filaire d’arrêt d’urgence coupant l’allumage ou les gaz en cas d’éjection du conducteur (coupecircuit) doit être relié au poignet, à la jambe ou à un point fixe de l’équipement de flottabilité porté par ce dernier, dès-lors que le moteur est allumé. « Afin de prévenir le risque d’engagement intempestif de l’hélice ou bien de la turbine, lorsque le conducteur ne dispose pas de sa capacité à réagir instantanément avec la main à portée de la commande moteur, le coupecircuit filaire ne doit en aucun cas être modifié (rallongé, déplacé) pour faciliter les mouvements du conducteur sur le navire. « Dans toutes les conditions de navigation, tout déplacement du conducteur sur le navire s’effectue après avoir éteint le moteur ou s’être assuré que ce dernier est au point mort et que l’hélice ne peut être mise en rotation. « Le présent alinéa s’applique également aux navires équipés de coupe-circuits électromagnétiques non filaires. Dans ce cas, lorsque plusieurs personnes sont présentes à bord, l’une d’elles doit rester en permanence au poste de pilotage afin de prévenir le risque d’engagement intempestif de l’hélice ou bien de la turbine. « En navigation, un second coupe-circuit filaire doit pouvoir être rapidement et facilement accessible à bord et son emplacement identifié par l’ensemble des personnes à bord : « – afin de pouvoir redémarrer le moteur par la/les personnes éventuellement restée(s) sur le navire, et ; « – pour aller chercher la personne tombée à l’eau.